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Les aventures de

Dimboulet dans l' Ariège

Samedi 20 Aout 2016

9h - rendez-vous sur le parking d’albasud à Montauban, pour se rendre en groupe sur la 3ème édition du trail des Prats, le trail nocturne du charmant village de  Bestiac situé à 850m d’altitude sur une soulane du massif de Tabe.

Chaque année le parcours change tant soi peu et s’améliore, mais l’envie des organisateurs de faire découvrir leur beau village perché sur la corniche, à travers leur passion la course à pied, est intacte !

Si on avait découvert l’année dernière un nouveau parcours encore plus aérien par les crêtes qui dominent le village, l’équipe d’organisation – les potes de la Corniche – conservera une configuration du parcours (14km et 1066 m D+) assez similaire qui avait d’ailleurs ravi la grande majorité des concurrents.

Mais attention, malgré le plaisir de courir à la frontale et d’évoluer sur des terrains très variés, composés de monotraces, de sentes en sous-bois parfois techniques, mais aussi de pistes qui vous permettrons de relancer, il faudra rester vigilant, car la descente qui mène à l’arrivée pourra laisser des traces…

 

Grosse sortie des Dimrunners, pas loin de 21 inscrit sur ce trail, départ pluvieux et trajet pluvieux

Fin de matinée, nous voilà arriver sur place,

et quel étonnement de voir qu’ici point de pluie le terrain est sec, montage du bivouac, tente pour certain

 

Moi j’ai mon gros vert fidèle au poste pour m’héberger pour cette nuit

En suivant nous partageons un repas de type auberge espagnole dans la bonne humeur

C’est le moment choisi par le staff de faire la remise des nouveaux maillots de l’association

Ils sont superbe, avec enfin les sponsors de l’assos

Puis nous partons en balade dans le village et on y trouve l’une des dernières cabines téléphoniques

Fonctionne-t-elle ?

Et plein d'autres surprises

Ensuite nous partons à la découverte de jour du premier sentier empreinte par le trail

une longue montée qui nous éloigne de Bestiac

et nous fait passer au-dessus de Luzenac

(pour mémoire l’année dernière on terminer le trail par ce sentier)

 

On cherche un spot photo pour Eme line, qui est venu faire des photos pour le trail

 

Puis on s’accorde une petite sieste réparatrice, le calme avant la tempête, la guerre, et surtout avant le fameux, mais Quesque je fou là ?

18H – Retrait du dossard, j’ai droit au numéro 501,

Soit le premier dossard, en effet je suis le premier inscrit sur internet, avec le risque d’être dans le sas élite et de me faire piétiner au départ par la horde de furieux

Le départ est dans 2H, mais le temps passe très vite

19H - il est temps d’enfiler nos tenus de gladiateurs, la température est fraiche mais agréable, pas de quoi ce couvrir de trop pour courir, mais avant le départ il est préférable de rester couvert quand même

Hoka aux pied, chaussette double, manchon sur les mollets, genouillère sur la jambe gauche, corsaire sur les fesses, LE maillot officiel, un buff et le sac, bien entendu il ne faut pas oublier l’accessoire indispensable, LA frontale, et sur ce trail montagneux j’emporte mes batons

Je retrouve les autre dim

Photo de famille

19h55 – Briefing de Christian Cadillon, le boss de la course, il nous donnent les conseils et mise en garde

20H

 

c’est parti,

vite, très vite,

trop vite devant,

déjà au bout de 20M je suis dernier

mais je remonte une ou deux places

puis la première bosse, celle repérer un peu plus tôt dans l’après-midi

et déjà on voit les premiers quelques virages plus haut, le long cordons de coureurs, (nous sommes 60), s’étire dans cette montée, les bâtons sont de suite réquisitionné, quelques Dim runners sont juste devant moi, Thomas B the viking, Hélène, Emilie, Claire, Christelle et Stéphane B, les autres sont déjà loin, et je ne les aperçois plus

Nous passons devant Emeline la photographe, et déjà on n’est pas à notre avantage, il fait lourd , l’atmosphère est pesante et moite, on transpire et on doit être déjà bien rougeau de la figure

mais il suffit de lever la tête de devant les bâtons pour voir cette belle vallée ariègeoise

Luzenac est juste en dessous de nous, mais pas le temps de faire du tourisme

il faut gravir cette MONTAGNE, et ça n’en finit pas de monter, de virage en virage, le sentier grimpe sans moment de répit pour reprendre son souffle, les mollets sont là, ils sont chaud, trop, ça commence à tirer, mais on est là, de notre plein grés, alors t’ai toi et grimpe, souffre en silence, ne montre pas tes faiblesses aux autres trailleurs, au mental

J’encourage et félicite Thomas B, c’est son premier trail, et quel trail, pas un facile, il s’accroche et donne tout, ce garçon a une belle force de caractère et puise dans ses ressources pour grimper, j’encourage aussi Hélene qui me suis, au passage devant un reporter en gopro j’ai fait une accélération histoire d’être digne sur un film, mais je me suis cramer un peu les ailes, j’en chie grave par la suite

On finit par arrivée au sommet de cette bosse, pour vous dire si le climat est hostile à cette altitude, même le poteau de je ne sais quoi est plier, mais la surprise après avoir tourné sur la droite et bien c’est que ça monte encore, bienvenu sur la Biouche

21H déjà une heure de course, et je n’ai fait que 4 KM, pourtant j’ai pas eu l’impression de faire du tourisme, mais je me souviens comment j’en avais chier l’année dernière de descendre cette bosses interminable avec mes genoux en mousses

Je laisse passer Hélène pour ne pas la ralentir dans la descente car c’est le même profil de terrain que la montée a savoir petit sentier tortueux et pentu, nous somment haut, la tête dans les nuages même, tellement le plafond est bas, ou alors on est montée trop haut !

J'en profite pour faire une pose photo en pencant aux copains rester dans leurs canapés faute de blessures, Bon comme je le dit dans la vidéo, on doit avoir un beau point de vue là! désolé.

Bref c’est ce moment que je choisi pour allumer mon projecteur tétal

Mais j’y vois que dalle, je cherche même le passage a deux reprise tellement il y a de brume, et que le faisceau lumineux créer un brouillard devant moi

Je descends, mais je suis vite rattraper par mon vieux démon, la douleur sous la rotule gauche ce réveille doucement, je ralanti, car il reste 9 KM à faire, et pas les plus facile

KM 5 – Le premier ravito

j’y retrouve Thomas B, Emilie et Helene

Ho c’est quoi ça ? du magret de canard, rhoooo la la, je ne résiste pas à en manger

Emilie commence à avoir froid et repart avec Thomas (elle est éblouissante cette fille)

moi, je savoure ses quelques tranches de magrets

Bon 6 tranches ca suffit, gros ta un trail a terminer, je prend une poignée d’abricot, pour le dessert et repart avec Hélene ( et aprés le gars il s'étonne que le maillot taille petit!)

KM 5,820 - c’est précis,

Blouafffffff, je m’écrase au sol, comme une grosse merde, mon pied droit à décider de faire connaissance avec un rocher et du coup déséquilibré je me suis écraser au sol, dans une glissade extraordinaire, je suis sûr que c’était beaux, à la limite d’une médaille, mais personne ne pourra me le confirmer, Helene qui avais pris un peu d’avance a vu mon faisceau de lampe disparaitre d’un coup, et a très certainement entendu le bruit de ma carcasse molle s’écraser au sol

T'es tombé? Non je fais un calin au sol

Bref je me relève, aieeeeeee, ça fait mal,

genou droit = rayer qui saigne,

coude droit = rayer qui saigne,

main droite = rayer qui saigne,

rien de grave tout bouge, mais ça pique

Je reprends mon chemin, un peu plus tordu, déjà que ma démarche boitillante sur la gauche devais pas être des plus esthétique, je boitille des deux cotés maintenant, pas de jalousie, ca équilibre.

KM 7 la douleur de la rotule gauche est là bien présente maintenant, on est dans la seconde bosse, interminable, elle ne grimpe pas violament comme la première, mais elle est très longue, atmosphère tropicale avec cette humidité ambiante

KM 8,400 Passage du ruisseau de la Lauze, les pieds dans l’eau, la fraicheur de l’eau fait un bien fou, mais pas là, pour faire de la thalasso

Nous somment dans la seconde bosse et presque au bout, aprés avoir doublé Hélène je rattrape Thomas B the viking, je suis très admiratif de sa performance et de son mental, il subit dans les grosses montées, puisque je recolle a lui, mais part telle une gazelle en chaleur dans les descentes

Nous allons basculer sur le point culminant du trail, 1H58 que je suis en mouvement,

KM 8,700 voilà la descente finale, ce n’est pas un sprint pour moi, je laisse filé Hélène qui est plus alèse en descente

Je trottine quand même, mais quand le pic de douleur est là, je marche, seul dans le noir, il fait frais, la température est idéale, l’humidité a disparu, j’écoute les bruits de la nature, les odeurs ce révèle a certain endroits

KM 11 le second ravito, qui est le premier en fait, mais mince, ou est le magret ??

Je discute un peu avec les bénévoles qui attendent dans la nuit et la fraicheur de l’été

Après avoir avalé une rafale de pruneaux, je me remets doucement en route, l’arrivée est proche plus que 3 km de descente

KM 13 un boucan d’enfer, des encouragements dans la nuit ce fond entendre, le village est tout proche

et quand j’arrive au bout du dernier chemin pour prendre le goudron pour rentrer dans Bestiac, un comité d’accueil de gamins en furies m’encourage

J’en aveugle 3 ou 4 au passage avec mon phare, et prend sur moi pour être digne quand je m’éloigne d’eux, mais la douleur est trop forte et je marche un peu

Puis il faut plonger dans la cuvette du village pour remonter vers la salle des fêtes et la ligne d’arrivée, en bas , je retrouve Isa qui est venu me soutenir et m’encourager pour les derniers mètres de ce trail

La remonter vers l’arrivée est illuminée par des bougies poser au sol, c’est jolie, enfin je pence, j’ai pas vraiment pris le temps de regarder en détail, mais je termine la dernière petit cote en courant, pour franchir enfin la ligne d’arrivée digne en 2H51,15

Je vous invite a regarder mon arrivée

Christian est là a attendre les derniers pour récupérer les puces, on discute de ce beau parcourt, que j’ai trouvé plus dur que l’année dernière

il m’annonce que dans ce sens, c’est plus rapide

 

Tout les Dimrunneurs sont là

12 - CHAILLOT Stéphane - 01:35:09 (superbe temps malgré une lourde chute)

16 - AMALRIC Jérôme - 01:40:36

21 - BELHADJ Mustapha - 01:43:48 (son premier trail de montagne et de nuit)

25 - BOURGUIGNON Landry - 01:46:40

33 - LANGEARD Cyril - 01:54:07 (une simple formalité pour lui)

42 - BOUAS Julien - 02:02:26

48 - CADILLON Thomas - 02:10:01 (félicitation et belle arrivée avec ton frere)

51 - BASTITA Stéphane - 02:16:25 (immobilisé a son arrivée par des crampes)

52 - BOURGUIGNON Christelle - 02:18:41

55 - BERTHE Claire - 02:26:13

56 - GENTILS Emilie - 02:36:19

57 - RIGAUD Helene - 02:38:08 (qui en termine en pleur accompagnée de ses filles)

58 - BARRES Thomas - 02:46:25 (un énorme BRAVO pour son premier trail et quel trail)

59 - DEDICAN Xavier - 02:51:15

 

Je termine pour la seconde année en avant dernière position de ce parcourt de 13KM760 et D+1100

Le dernier est tout proche de moi à 1 minutes

Je gagne un lot a la tombola

Petit ravito, et je discute avec les ami(e)s

Voilà, le podium le vainqueur a bouclé le trail en 01:18:37

Les Dimrunners gagnent la coupe du club le plus représenté, avec 14 membres

Et moi j’ai aussi droit à un lots pour mon dossard numéro 1 de premier inscrit

Une bonne douche et un plateau repas, avec une saucisse grillée sans gluten, une barquette de frites arrosée d'une bière sans lactose, accompagné d’un brugnon

Il est déjà pas loin de minuit quand je me pose à table, on discute entre amis avant de rejoindre un a un nos couchage pour une bonne nuit réparatrice

Encore une fois, il faut remercier toute l’organisation, Christian Cadillon en tête, pour porter haut ce beau trail qui mérite plus de succès, merci à l’ensemble de ses bénévoles qui vous encourages tout le long du parcours et qui nous régale sur ses ravitos

Merci au dimrunneurs d’être de plus en plus nombreux sur les trail, pour cette bonne humeur qui règne dans ce groupe et l’esprit famille qui nous rassemble et nous donne la pèche et l’envie de se retrouver tous très vite

A suivre pour une nouvelle aventure …

La video officiel du team Dimrunners

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